Prospective : Quelles mutations dans les exploitations ayant des grandes cultures en Normandie à l’horizon 2030

• L’assolement normand - 7 pages
  Cette fiche analyse l’évolution des surfaces en grandes cultures des deux régions normandes. Les grandes cultures étudiées sont les cinq céréales (le blé, l’orge, l’avoine, le triticale et le maïs grain), trois oléo-protéagineux (le colza, le pois et la féverole) et quatre cultures industrielles (la betterave, le lin textile, le chanvre et la pomme de terre). Une dernière culture reprise dans ce document est la luzerne destinée à la déshydratation. La Basse et la Haute-Normandie seront comparées aux 22 autres régions françaises.
   
• Les exploitations normandes de Grandes Cultures - 8 pages
  Les travaux prospectifs sur l’avenir des grandes cultures en Normandie sont ciblés sur les exploitations qui cultivent plus de 40 ha de céréales + oléoprotéagineux + betteraves sucrières + lin + pomme de terre. Nous les nommeront GCultures+40 dans la suite du document.
  L’analyse des données issues du recensement agricole de 2010 et traitées en partenariat avec les Deux DRAAFS de Haute et Basse-Normandie dans le cadre de la typologie Inosys révèlent que ces exploitations exploitent 48 % de la SAU, emploient 30 % des UTA salariés, cultivent plus de 90 % des cultures industrielles (Lin, betteraves sucrières et pommes de terre).
  Ces exploitations élèvent aussi plus du quart du cheptel normand. Cette proportion dépasse la moitié en Haute-Normandie.
  Les exploitations de polyculture élevages normandes sont plus grandes, conduites par des chefs d’exploitations plus jeunes et plus « collectives » que les exploitations sans animaux.
   
• Evolution des rendements des cultures - 4 pages
  Le rendement du blé plafonne en France depuis plus de 15 ans. Ce n’est pas le cas en Haute-Normandie où il a encore battu son record en 2008.
  Le rendement des autres Grandes Cultures poursuit une progression ralentie, sauf en betteraves où la hausse est spectaculaire et rapide.
  Des facteurs comme le changement climatique, le coût de la fertilisation ou les sélections variétales influent sur les rendements.